Growing up in the tall forests and lush valleys of British Columbia’s lower mainland, Debbie Brill was always challenging herself to run faster and jump higher as a young athlete. Born in 1953 in Mission, Debbie was dominating the high jump in local sporting events by the time she was nine. Encouraged by her parents, who created homemade landing mats using fishnets and foam from a second-hand furniture store, she spent hours practicing on their farm. Developing a unique reverse jump technique that became known as the ‘Brill Bend,’ Debbie would approach the bar directly from the side and fling herself backwards up and over, landing on her back. Competing internationally for the first time, just ahead of the Olympic Games in 1968, at the age of 15, she was laughed at by crowds who had never seen the high jump performed this way. Undaunted, Debbie’s self-confidence grew as she refined her technique, and at the age of 16 she became the first North American woman to clear six feet. With similar approaches developed independently by American athletes Dick Fosbury and Bruce Quande, Debbie redefined what athletes could achieve in the high jump.
An 11-time national champion, Debbie broke the Canadian record in 1969 and has held the record consecutively since 1976, setting the current record of 1.98 metres in 1984, a record that stands to this day. Between 1968 and 1988, she represented Canada at three Olympic Games, two World Championships, four Commonwealth Games, and three Pan American Games. Achieving an outstanding combined total of 65 national and international championships, Debbie won Gold Medals at the Commonwealth Games in 1970 and 1982, the Pan American Games in 1971, and the International Amateur Athletic Federation (IAAF) World Cup in 1979. Ranked number one in the world when Canada joined an international boycott of the 1980 Moscow Olympic Games to protest the Soviet invasion of Afghanistan, she lost the chance to compete for an Olympic medal at the height of her career. With characteristic integrity and intelligence, Debbie continued to challenge limiting assumptions about women in athletics every time she approached the bar, clearing 1.99 metres to set the world indoor high jump record in 1982, five months after giving birth to her first child. She did this at a time when there was no information or precedence about how to return to high level competition after childbirth; women simply did not do it. Childbirth meant the end of one’s career. A notion she felt required challenging.
Retiring from competition in 1988, Debbie never stopped looking for new opportunities to challenge herself. In 1999 she broke the World Master’s record for athletes over 45 years of age after jumping 1.76 metres, and in 2004 cleared 1.60 metres to set a new World Master’s record for athletes over 50. A lifelong advocate for gender equity and inclusivity in sport, Debbie worked as an athlete representative to help successfully campaign for the removal of women’s sex testing from IAAF competition in 1992. She has also served as a member of the Board of Directors for the BC Games Society, drawing on her experience as a homegrown sport hero to support aspiring young athletes in her home province. A bold innovator who defied convention to achieve unprecedented heights, Debbie Brill remains a Canadian sport trailblazer in a class of her own.
Ayant grandi dans les hautes forêts et les vallées luxuriantes des basses terres continentales de la Colombie-Britannique (Lower Mainland), Debbie Brill se donnait toujours le défi de courir plus vite et de sauter plus haut en tant que jeune athlète. Née en 1953 à Mission, Debbie dominait déjà le saut en hauteur dans les compétitions sportives locales à l’âge de neuf ans. Encouragée par ses parents, qui ont créé pour elle des tapis et des matelas d’entraînement faits maison en utilisant des filets de pêche et de la mousse provenant d’un magasin de meubles d’occasion, elle passait des heures à s’entraîner sur leur ferme. Développant une technique unique pour le saut en arrière, connue aujourd’hui sous le nom de « Brill Bend », Debbie approchait la barre directement de côté et se lançait par-dessus vers l’arrière, pour ensuite atterrir sur le dos. À l’âge de 15 ans, alors qu’elle participait pour la première fois à des compétitions internationales, juste avant les Jeux olympiques de 1968, elle fut moquée par des foules qui n’avaient jamais vu le saut en hauteur effectué de cette manière. Imperturbable, la confiance en soi de Debbie grandissait à mesure qu’elle affinait sa technique et, à l’âge de 16 ans, elle est devenue la première femme nord-américaine à franchir la barre des six pieds. De concert avec les approches similaires développées indépendamment par les athlètes américains Dick Fosbury et Bruce Quande à l’époque, Debbie a redéfini ce que les athlètes pouvaient accomplir en saut en hauteur.
Championne nationale à onze reprises, Debbie a battu le record canadien en saut en hauteur en 1969 et détient ce record depuis 1976. Elle a établi le record actuel de 1,98 m en 1984, un record qui tient encore aujourd’hui. Entre 1968 et 1988, elle a représenté le Canada à trois jeux olympiques, deux championnats du monde, quatre jeux du Commonwealth et trois jeux panaméricains. Ayant remporté un total remarquable de 65 championnats nationaux et internationaux, Debbie a gagné des médailles d’or aux Jeux du Commonwealth de 1970 et 1982, aux Jeux panaméricains de 1971, et à la Coupe du monde de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) de 1979. Lorsque le Canada s’est joint au boycottage international des Jeux olympiques de 1980 à Moscou pour protester contre l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique, Debbie Brill était classée numéro un mondial et elle a donc perdu l’occasion de concourir pour une médaille olympique alors qu’elle était au sommet de sa carrière. Avec une intégrité et une intelligence caractéristiques, Debbie a continué à défier les hypothèses limitantes sur les femmes en athlétisme chaque fois qu’elle approchait la barre, franchissant 1,99 m pour établir le record mondial du saut en hauteur en salle en 1982, cinq mois après la naissance de son premier enfant. Elle a accompli cela à une époque où il n’existait aucune information ou précédent sur la manière de revenir à la compétition de haut niveau après l’accouchement; les femmes ne le faisaient tout simplement pas. L’accouchement signifiait la fin de la carrière athlétique, une notion qu’elle estimait devoir être remise en question.
Depuis sa retraite de la compétition en 1988, Debbie n’a jamais cessé de chercher de nouvelles occasions de se dépasser. En 1999, elle a battu le record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 45 ans après avoir sauté 1,76 m et, en 2004, elle a franchi 1,60 m pour établir un nouveau record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 50 ans. Défenseure de longue date de l’équité entre les sexes et de l’inclusivité dans le sport, Debbie a travaillé en tant que représentante des athlètes pour contribuer à la campagne qui, en 1992, a réussi à faire supprimer les tests administrés pour déterminer le sexe des femmes dans les compétitions de l’IAAF. Elle a également siégé au conseil d’administration de la BC Games Society, s’appuyant sur son expérience en tant qu’héroïne sportive locale pour soutenir les jeunes de sa province natale voulant devenir athlètes. Innovatrice audacieuse qui a défié les conventions pour atteindre des sommets sans précédent, Debbie Brill est une pionnière du sport canadien qui occupe une classe à part.