Angela Chalmers running in her Team Canada athletics jersey
CP PHOTO/ COC/ Claus Andersen

Class of 2024

Angela Chalmers

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Athlete | Athlète

Sport

Athletics | Athlétisme

Angela Chalmers was born with the talent to run and drive to succeed, drawing on remarkable reserves of strength and resilience to become one of the best middle-distance runners in the world. A member of the Birdtail Sioux First Nation, Angela was born in Brandon, Manitoba in 1963. Raised in a military family, she moved to Vancouver Island as a young girl, racing brothers and sisters in coastal rainforests and acquiring the mental toughness and exceptional competitive drive that would set her apart as an aspiring distance runner. At 13, Angela’s family returned to Manitoba, following her father’s posting back to Shilo. Regularly winning track races in high school, Angela made personal sacrifices to develop her abilities as a young athlete, seeing her being gifted the Sioux named Dusmanwe, or “Walk Fast Woman.” With determined focus, she developed rigorous self-discipline and extraordinary personal accountability, approaching each race as an opportunity to accomplish personal goals rather than seeking recognition or accolades.

 

Attending the University of Northern Arizona on an athletic scholarship, Angela earned All-American honours eight times as a varsity athlete, claiming the National Collegiate Athletic Association Cross-Country Championship in 1986. Poised for international success, she won Bronze in the 3000m race at the 1985 Summer Universiade in Japan, followed by Silver in the same event at the 1985 Pan American Games. While competing at the 1990 Commonwealth Games in New Zealand, Angela made history as the first female athlete to secure Gold in both the 1500m and 3000m races. Overcoming injury and self-doubt, Angela achieved another first in 1992 by becoming the first Indigenous woman from Canada to win an Olympic medal. Fulfilling a promise, made to her father before he passed away, that she would succeed, Angela claimed a Bronze Medal in the 3000m race at the 1992 Barcelona Olympic Games.

 

Serving as Canada’s flag bearer on home soil, she continued to blaze new trails in 1994 as the only female athlete to successfully defend the 3000m race with another Gold Medal performance at the Commonwealth Games in Victoria, British Columbia. By the time she retired from her athletics journey in 1997, Angela had become a symbol of empowerment for women and Indigenous youth, commemorated annually in Manitoba’s Joe Keeper-Angela Chalmers Celebration Run and Burnaby, B.C.’s Rainforest Trail Run that celebrates Indigenous cultures.

A lifelong advocate for drug-free sport, Angela Chalmers championed integrity and clean competition in an era which saw the impact of performance enhancing drugs on the pursuit of medals with little regard for sportsmanship. Sharing these experiences, she worked diligently to help young people in Canada develop self-esteem through healthy living, clean competition, sport, and recreation. Giving her time generously to connect with Indigenous youth faced with disproportionate rates of substance abuse, intergenerational trauma, and suicide, she volunteered as a spokesperson with B.C.’s Department of Education, assisting with initiatives aimed at lowering the dropout rate in these communities. Racing past podium finishes and electrifying competitive achievements, Angela exemplifies the power of hard work and reciprocity in athletics and beyond, honouring her Indigenous roots while building new paths to help the next generation follow their dreams to reach their full potential.

Née avec un talent pour la course et une détermination à réussir, Angela Chalmers a su puiser dans des réserves remarquables de force et de résilience pour devenir l’une des meilleures coureuses de demi-fond au monde. Membre de la Première Nation Birdtail Sioux, Angela est née à Brandon, au Manitoba, en 1963. Élevée dans une famille militaire, elle a déménagé sur l’île de Vancouver alors qu’elle était jeune fille, rivalisant avec ses frères et sœurs dans les forêts pluviales côtières et acquérant la résilience mentale et le dynamisme exceptionnel qui l’aideraient à se distinguer en tant que future coureuse d’endurance. À l’âge de 13 ans, la famille d’Angela est retournée au Manitoba, après l’affectation de son père à Shilo. Remportant régulièrement des courses sur piste à l’école secondaire, Angela a fait des sacrifices personnels pour développer ses capacités en tant que jeune athlète, se voyant décerner le nom sioux de Dusmanwe, ou « femme qui marche vite ». À l’aide d’une concentration déterminée, elle a développé une discipline rigoureuse et une responsabilité personnelle extraordinaire, abordant chaque course comme une occasion d’atteindre ses objectifs personnels plutôt que de rechercher la reconnaissance ou les éloges.


Pendant ses études à la Northern Arizona University, qu’elle a fréquentée grâce à une bourse sportive, Angela a reçu huit fois les honneurs All-American en tant qu’athlète universitaire, remportant le championnat de cross-country de la National Collegiate Athletic Association en 1986. Prête pour le succès international, elle a remporté le bronze dans la course de 3000 m aux Universiades d’été de 1985 au Japon, suivi par l’argent dans le même événement aux Jeux panaméricains de 1985. Tout en compétitionnant aux Jeux du Commonwealth de 1990 en Nouvelle-Zélande, Angela est entrée dans l’histoire en devenant la première athlète féminine à remporter l’or dans la course de 1500 m et celle de 3000 m. Surmontant les blessures et le doute, Angela a réalisé une autre première en 1992 en devenant la première femme autochtone du Canada à remporter une médaille olympique. Honorant une promesse faite à son père avant le décès de ce dernier, alors qu’elle lui avait dit qu’elle réussirait, Angela a remporté une médaille de bronze dans la course de 3000 m aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone.


En tant que porte-drapeau du Canada sur son sol natal, elle a continué à ouvrir de nouvelles voies en 1994 en tant que seule athlète féminine à défendre son titre avec succès dans la course de 3000 m, obtenant une autre médaille d’or aux Jeux du Commonwealth à Victoria, en Colombie-Britannique. Au moment où elle a pris sa retraite de son parcours sportif en 1997, Angela était devenue un symbole d’émancipation pour les femmes et les jeunes autochtones, reconnue chaque année lors des courses commémoratives Joe Keeper-Angela Chalmers (au Manitoba) et Rainforest Trail (Burnaby, Colombie-Britannique), qui soulignent sa contribution et célèbrent les cultures autochtones.


Militante de longue date pour un sport sans dopage, Angela Chalmers a défendu l’intégrité et la pratique saine du sport compétitif à une époque où l’effet des produits dopants visant à améliorer la performance se faisait sentir sur la quête de médailles, avec peu de considération pour l’esprit sportif. Partageant ses expériences, elle a travaillé diligemment pour aider les jeunes du Canada à développer leur estime de soi grâce à un mode de vie sain, aux sports, aux loisirs et à la pratique saine de la compétition. En donnant généreusement de son temps pour discuter et tisser des liens avec les jeunes autochtones qui sont confrontés à des taux disproportionnés de toxicomanie, de traumatisme intergénérationnel et de suicide, elle s’est portée volontaire comme porte-parole auprès du ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique, participant à des initiatives visant à réduire le taux de décrochage scolaire dans ces communautés. Allant au-delà des podiums et de ses réalisations compétitives électrisantes, Angela illustre le pouvoir du travail acharné et de la réciprocité dans le sport et d’autres domaines. Elle honore ses racines autochtones tout en traçant de nouvelles voies pour aider la génération suivante à réaliser ses rêves et à atteindre son plein potentiel.

Canada’s Sports Hall of Fame is honoured to present Angela Chalmers with the prestigious Order of Sport award on Thursday, October 23, 2024 as a member of the incredible Class of 2024.